Les auteurs ont conclu que cette étude ne fournissait pas de preuves suffisantes pour soutenir ou réfuter le mécanisme d'interaction non thermique (c'est-à-dire non causé par l’échauffement) des CEM-RF). Toutefois, les résultats décrits ici sont cohérents avec des études in vitro antérieures sur l’influence de l’exposition aux CEM-RF sur l’activité neuronale. Ils ont également souligné la nécessité de poursuivre les recherches sur les conditions d’exposition, la relation dose-effet des rayonnements (il s’agit de la relation entre la quantité de CEM-RF à laquelle un individu ou une population est exposé et la réaction), la durée d’exposition, les modulations du signal et la durée de récupération des effets, car des changements biologiques réversibles peuvent se produire sans effets néfastes sur la santé.
Cette étude présente également des limites dans sa conception expérimentale. Echchgadda et al. ont toutefois satisfait à la plupart des critères de qualité couramment utilisés pour évaluer la recherche. Il n'est cependant pas clair si la température des cellules a été contrôlée pour vérifier la présence d'éventuels effets dûs à un échauffement.. Cependant, il est difficile de tirer des conclusions sur la base d’une seule étude. Plus d’études sont donc nécessaires pour confirmer ces résultats.