La principale conclusion est qu’une grande partie des études analysées relèvent un effet statistiquement significatif sur l’activité cérébrale. Toutefois, il est important de signaler que, selon les chercheurs qui ont publié cette étude, seul un nombre restreint de ces études ont quantifié ces effets (les valeurs de l’EEG), alors que les autres se sont basées sur les observations des chercheurs. En outre, il est important de se rappeler qu’un effet biologique observé, comme une différence de la valeur de l’EEG, n’a pas toujours un lien direct avec un risque pour la santé.
Les résultats de l’étude actuelle ne montrent pas de lien cohérent entre les effets sanitaires potentiels et l’exposition aux différentes générations (2G, 3G et 4G) de technologies de télécommunications utilisant les CEM-RF. Ils contribueraient tous de manière similaire. Les fréquences CEM-RF inférieures à 10 GHz,comme par exemple la 5G NR FR1 (gamme de fréquences 1 (FR1), incluant des bandes de fréquences inférieures à 6 GHz) ne devraient pas présenter de différences notables par rapport aux générations précédentes.
L’auteur conclut qu’il n’y a pas de relation cohérente entre la nature des effets des CEM-RF et les paramètres d’exposition aux différentes générations de technologie de télécommunications mobiles (2G, 3G et 4G). Toutefois, l’auteur fait également preuve de prudence dans sa conclusion et indique que des recherches supplémentaires, plus particulièrement orientées vers les fréquences supérieures de la 5G (5G NR FR2) restent importantes, vu le manque de données scientifiques fiables concernant ces fréquences.