Dans leurs résultats, les chercheurs ont rapporté une différence dans les quantités de néphastine-1, de ghréline et d’irisine, et ont aussi constaté une augmentation du stress oxydatif. Cet effet était plus important chez les rats diabétiques, mais l’effet a été constaté tant chez les rats diabétiques que les non-diabétiques. Les auteurs concluent que leurs résultats indiquent que les CEM-RF 3,5 GHz provoquent des modifications dans le métabolisme énergétique et dans l’appétit tant des rats sains que des rats diabétiques. La 5G pourrait donc ne pas être inoffensive en matière d’effets biologiques, en particulier en présence de diabète.
Bien que cette étude puisse inciter à poursuivre les recherches, elle présente certaines limites dans sa conception expérimentale. Ainsi, les chercheurs ont utilisé des modulations d’exposition qui n’étaient pas représentatives de conditions d’exposition réalistes. En outre, les critères de qualité des études en laboratoire n’ont pas été respectés : par exemple, les tests n’ont pas été réalisés en aveugle, ce qui signifie que les chercheurs savent quels rats ont été exposés, de sorte qu'une certaine forme de partialité , involontaire, des chercheurs lors de l'analyse des données ou de l’exposition des rats, ne peut être exclue . La température corporelle des rats n’a pas été mentionnée, que ce soit avant, pendant ou après l’exposition, de sorte que des effets qui dépendent de la température ne peuvent pas être exclus.