Khomadamoradi et al. ont étudié l’effet des champs électromagnétiques de radiofréquences (CEM-RF) sur les dommages causés à l’ADN dans le sang de rats. Dans ce cadre, ils ont observé que le rayonnement des fréquences Wi-Fi combiné à un rayonnement gamma radioactif augmentait le nombre de cassures à l’’ADN par rapport à l’exposition au rayonnement gamma seul. Par contre, le rayonnement Wi-Fi seul ne donnait pas de résultats statistiquement significatifs.
Cette étude présente également des limites dans sa conception expérimentale, comme l’absence de tests réalisés en aveugle et l’absence d’unedosimétrie correcte du rayonnement ; il s’agit de la mesure de l’énergie électromagnétique qui est absorbée dans les tissus biologiques qui sont exposés aux CEM-RF. En outre, ils ont utilisé un routeur Wi-Fi pour exposer les rats. Il ne s’agit pas d’un système d’exposition approprié pour les études expérimentales, parce qu’il est difficile de déterminer les paramètres exacts d’exposition. Les conditions adéquates de contrôle manquaient également, ce qui signifie qu’il n’y avait pas de conditions d’exposition fictive (sham), empêchant de contrôler si la différence au niveau des résultats est due à la différence des conditions environnementales ou des paramètres d’exposition.
