À Courtrai, la zone de secours Fluvia a lancé un projet de drones de sécurité. L’objectif ? Être plus rapidement sur place en cas d’accident et de catastrophe afin d’évaluer la situation et de se faire une idée précise des événements. Des informations et des images détaillées peuvent en effet aider à prendre les bonnes décisions après un incendie, un incident impliquant des matières dangereuses, une disparition, une inondation ou un accident de la circulation, par exemple. À condition, naturellement, qu’elles soient précises et disponibles immédiatement… grâce à un réseau 5G privé.
Le drone qui survole le lieu de l’incident à une hauteur de 90 mètres est suivi par des pilotes dûment formés au Citymesh Drone Command & Control Center (D3C) de Bruges. En vol, il envoie des images HD et thermiques en temps réel au pilote, au centre de dispatching des pompiers et aux voitures de pompiers envoyées. Il est ainsi possible de localiser les foyers d’incendie et de procéder à une évaluation correcte des incidents.
Pour garantir la qualité des données et s’assurer qu’elles sont envoyées avec le moins de retard possible, un réseau combinant une très faible latence et une bonne largeur de bande est indispensable. Comme un réseau 5G privé.
Un drone en appui des pompiers ou de la police permet de mieux protéger les citoyens dans les villes et communes. Mais le drone ne se contente pas de fournir une « vision d’hélicoptère » et des informations vitales sur les événements. Il peut également se rendre sur place en toute sécurité, sans que les pompiers ou les autres sauveteurs soient mis en danger.
